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Le Courant

Automne 2005 | 07

Le Gnome de Lac Guérard ou l'Esprit du Nord

Yves Robillard


Le « Visage de Schefferville » pourrait aussi avoir comme nom le « Gnome du Lac Guérard ». En effet, cette pierre sculptée, trouvée la première semaine du mois de septembre 1976, à l'occasion d'une partie de chasse aux caribous, organisée par des gens de Baldwin's Mills, nous montre le visage d'un vieillard faisant penser à celui du nain « Grincheux » dans le « Blanche-Neige » de Walt Disney.

Rappelons les faits. Pendant plusieurs années, Angus Patterson Sr. de la Pisciculture de Baldwin's Mills a organisé pour ses amis un voyage de chasse et pêche au lac Guérard, à 130 milles au nord-est de Shefferville. Cette année-là, en plus d'Augus Patterson, il y avait 8 autres personnes : Gordon Patterson, Wilson May, Merrick Belknap, Marshall Lougheed, Jim Smith, Jimmy Bellows, Rodney McLeod et David Ham. Ils se rendaient à Sept-Iles en camion, puis prenaient le train pour Shefferville. Et là, au lac de la Squaw, il y avait un hydravion qui les déposait au lac Guérard et revenait les chercher une semaine après. C'était du camping sauvage dans un endroit sauvage où il n'y avait aucun moyen de communiquer avec l'extérieur. Le lac Guérard est tout en longueur. Nos chasseurs campèrent à l'extrémité est du lac. À droite du campement, il y avait un ruisseau perpendiculaire au lac qui s'y déversait, et un peu plus loin, un second.

Trop de poisson
Dès les premiers jours, la pêche avait été tellement bonne que l'un d'entr'eux dit «Gardons le premier ruisseau pour l'eau potable, et construisons un barrage dans le second pour garder nos poissons vivants tout au long de la semaine ! » « Et c'est en cherchant des pierres pour ce barrage que l'un d'entre eux trouva le visage sculpté. Cette pierre, sculptée sur un seul côté, mesure 9"3/8 de longueur par 3"3/4 de largeur et 2"1/8 d'épaisseur. C'est un grès argileux très friable qui peut avoir été sculpté en moins d'une heure. Il y a deux versions sur l'endroit où la pierre a été trouvée, celle de Merrick Belknap et celle de Wilson May.

Selon Merrick Belknap, Marshall Lougheed est arrivé au campement en disant qu'il l'avait trouvée au sommet d'un rocher d'environ 5 pieds de hauteur par 5 pieds de diamètre. Placée face contre le rocher, elle était recouverte de mousse. «le rocher», poursuit Merrick Belknap, « était le plus gros des environs. Il était situé à une vingtaine de pieds après le second ruisseau et à une dizaine de pieds du lac . Lougheed nous a donc montré sa trouvaille. Je lui ai demandé s'il voulait la vendre, il a dit : « Oui, à 5,000$ ! ». Je me suis contenté de la photographier ».

La version de Wilson May est aussi intéressante. Il affirme qu'il creusait à la source du second petit ruisseau à environ 75 pieds du lac. « la source, dit-il, sortait du sol sous forme de bulles. J'ai creusé environ 1 pied de profondeur dans ce sable mêlé de gravier quand j'ai frappé la pierre. Elle était placée verticalement au-dessus de la source. Lougheed l'a tirée du sol et s'en est emparé. »


Contact avec un spécialiste
En mars 1979 Allan Harrison de Baldwin's Mills, beau-frère de Merrick Belknap, lit un article sur les recherches du professeur Thomas E. Lee du département d'Archéologie de l'Université Laval. Lee, depuis 1964, a écrit de nombreux articles sur la présence des Vikings en Ungava et à Fort Chimo. Harrison lui envoie la photographie de la sculpture et Lee accoure aussitôt pour étudier la pièce.

Le 26 juin 1979 paraît dans le journal The Gazette un article intitulé « Old Carving may change our outlook on History », suivi le 29 juin par l'article de La Tribune. « Une sculpture qui fera jaser », puis par l'article du 4 juillet du journal The Star « Carved Stone from Quebec
Viking Relic ? », par celui du journal The Record du 3 juillet 1979 « Stone face fascinates archeologist », et enfin par celui de Thomas Lee lui-même dans le Antropological Journal of Canada du 21 novembre 1979 « Who is this Man? I am a Norseman ! » Tous ces articles affirment qu'il ne s'agit pas d'une sculpture esquimaude ou amérindienne. Ils suggèrent une facture européenne, probablement scandinave ou viking. En mai 1979, la sculpture est donnée au Musée du Séminaire de Sherbrooke par celui qui l'avait trouvée. Et après 1979, elle est comme oubliée !


La redécouverte de la pierre
C'est en faisant l'histoire de Baldwin's Mills que je découvre chez Merrick Belknap la photographie de la pièce. Il me raconte ce qui s’est passé. Et en tant qu'historien de l'art, spécialisé en art et spiritualité amérindiens, cela pique ma curiosité.

Les collections du Musée du Séminaire de Sherbrooke sont devenues celle du Musée de la Nature et des Sciences de Sherbrooke, ouvert à l'automne 2002. Je veux voir la pièce et prend rendez-vous avec Serge Gauthier, conservateur de ce musée, qui ne la retrouve plus. Puis, il pense qu'elle a pu être laissée dans les locaux désaffectés de l'ancien Musée du Séminaire. Et effectivement, on la retrouve seule dans un des coins d'une grande salle vidée de tout autre contenu.


La sépulture au Musée Beaulne
Sur les neuf membres de l'expédition de septembre 1976, quatre sont toujours vivants: Wilson May, Merrick Belknap, Rodney McLeokd et David Ham. Trois d'entre eux envoient une lettre à la direction du Musée de la Nature et des Sciences demandant que la pièce soit donnée au Musée Beaulne de Coaticook où elle aurait plus de visibilité. « La nouvelle vocation du Musée de Sherbrooke, écrivaient-ils dans leur demande, est d'organiser des expositions interactives plutôt que

La direction du Musée de Sherbrooke accepte de donner la pièce au Musée de Coaticook. Aussi, le Musée Beaulne tient à organiser une cérémonie officielle. C'est le dévoilement de la sculpture pour remercier le Musée de Sherbrooke, les membres de l'expédition qui ont rendu possible l'événement, et par la même occasion de remercier la population anglophone pour sa participation à l'histoire du Musée et à l'établissement de ses collections.

L'interprétation de la sculpture
Que représente ce visage ? En 1995 l'archéologue estrien Éric Graillon rédige un document très succinct intitulé « Le Visage de Shefferville : mise à jour du dossier » pour le Musée du Séminaire. Il rappelle que selon le professeur Lee, cette pièce serait très ancienne et l'œuvre d'un « Norseman », mais que selon Louis Gagnon, historien de l'art spécialisé en art inuit, elle serait plutôt récente car sculptée dans une matière assez friable, « elle ne montre pas de traces d'usures évidentes causées par le temps ». tous deux par contre s'entendent sur le fait suivant: c'est un portrait qui n'est pas de l'art amérindien ou inuit traditionnel.

J'ai rejoint Louis Gagnon, conservateur de l'Institut culturel Avatak, qui me suggère de rencontrer l'archéologue Daniel Arsenault, qui m'a remplacé comme professeur au département d'Histoire de l'Art de l'UQAM. Ce dernier a été responsable du projet Nisula, un site à pictogrammes sur le lac de la Cassette près de Forestville. On ne peut dater la sculpture de Shefferville avec la technique du carbone 14 car il n'y a pas de carbone dans une pierre. Daniel Arsenault me suggère de contacter Jacques Chabot, coordonnateur des laboratoires


L'interprétation de la sculpture
Que représente ce visage ? En 1995 l'archéologue estrien Éric Graillon rédige un document très succinct intitulé « Le Visage de Shefferville : mise à jour du dossier » pour le Musée du Séminaire. Il rappelle que selon le professeur Lee, cette pièce serait très ancienne et l'ceuvre d'un « Norseman », mais que selon Louis Gagnon, historien de l'art spécialisé en art inuit, elle serait plutôt récente car sculptée dans une matière assez friable, « elle ne montre pas de traces d'usures évidentes causées par le temps ». tous deux par contre s'entendent sur le fait suivant: c'est un portrait qui n'est pas de l'art amérindien ou inuit traditionnel.

J'ai rejoint Louis Gagnon, conservateur de l'Institut culturel Avatak, qui me suggère de rencontrer l'archéologue Daniel Arsenault, qui m'a remplacé comme professeur au département d'Histoire de l'Art de l'UQAM. Ce dernier a été responsable du projet Nisula, un site à pictogrammes sur le lac de la Cassette près de Forestville. On ne peut dater la sculpture de Shefferville avec la technique du carbone 14 car il n'y a pas de carbone dans une pierre. Daniel Arsenault me suggère de contacter Jacques Chabot, coordonnateur des laboratoires d'archéologie de l'Université Laval qui me répond : « Pour le moment, je ne vois qu'une façon de la dater, par son style, et c'est vous l'expert ! Il est certain que mes spécialités (tracéologie et technologie lithique des outils) ne peuvent rien faire en ce sens ». Donc, c'est uniquement par le style qu'on peut essayer de dater cette pièce. Or elle ne correspond à aucun style connu. La thématique (ou iconographie) peut cependant nous aider.


Un visage viking ?
Revoyons les arguments de Thomas E. Lee. Cette pièce n'est pas de l'art esquimau ou amérindien traditionnels qui sont des formes d'art primitif. Celui-ci est caractérisé par la symétrie des deux côtés d'une figure et le caractère impersonnel de l'expression du visage, ce qui n'est pas le cas dans notre figure. Le nez et les lèvres du type négroïde de la figure n'existent pas dans la sculpture esquimaude ou amérindienne. Cette figure est le portrait réaliste d'un individu particulier, fait avec un souci du détail qui va jusqu'à l'iris des yeux.

Puis M. Lee cite les témoignages de certains de ses amis spécialistes. Odette Conron, historienne de l'art de l'Université Laval, affirme que cette pièce fait penser à de l'art de l'Europe du Nord. Frédérick Pohl, spécialiste des vikings, déclare scandinave la figure. « J'arrive d'Oslo, dit-il où j'ai côtoyé un grand nombre de gens avec des visages comme cela, figure en long, et menton pointu avec une fente dans le milieu ».

M. Lee suggère que la sculpture est très ancienne. Pourtant, elle ne semble pas avoir subi l'effet abrasif du temps : le visage est intact. À cela M. Lee répond : « La personne inexpérimentée va dire que la pierre très friable est sujette à une dégradation rapide. Or les géologues savent que c'est le contraire : a soft stone can endure longer than an hard one ! »

L'Esprit de la pierre
Ma première impression a été celle d'être en présence du visage tout ridé d'un vieux gnome d'une très grande tristesse. Il a une tuque et une barbichette. La forme en tuque du haut de la pierre est accidentelle. Pour Lee, cela signifie le peu d'importance pour le sculpteur du choix de sa pierre. Pour moi, c'est tout le contraire : le sculpteur a choisi cette pierre justement à cause de cette forme accidentelle.

Les gnomes ont des bonnets pointus. À Peterborough, en Ontario, il y a un immense rocher recouvert de centaines de pétroglyphes. Certaines figures humaines sont coiffées d'un bonnet pointu. On les décrit comme étant des figures de chamanes. Le peintre ojibway Norval Morriseau, découvert en 1962, se dépeint souvent en chamane avec un couvre-chef pointu et une barbichette.


Le pouvoir des archétypes
Le menton pointu décrit par Lee est pour moi une barbichette. Et la fente dans le menton pourrait être la suggestion de la répartition des poils comme on peut le voir dans la figure du «Vieux-Vieux-Dieu-du-feu» de Vera Cruz. Quand aux grosses lèvres et gros nez, ils m'ont fait penser à ceux des nains de la civilisation olmèque. Est-il possible de lier des traits de figures de la Méso-Amérique avec ceux d'une figure du grand Nord ? Cela dépend évidemment de qui a fait la pièce ? Les iroquois font des grosses lèvres et des gros nez à leurs masques de « Fausses Faces ». Et il y a toujours la théorie des archétypes de Jung. Le nain, même s'il a les traits du visage régulier, est souvent décrit, surtout s'il s'agit de gnomes ou d'esprits de la nature, avec un bonnet, un gros nez, et une barbe.


Naddaway et Bacab

De tels êtres existent pour les amérindiens. Les algonquins les appellent les «Naddaway(s)». Et parmi ceux-ci, il y en a 4 qui sont responsables chacun d'une des directions cardinales, l'est, le sud, l'ouest et le nord. Chez les mayas, ces 4 entités sont appelées les « Bacabs ». On les retrouve dans toutes les civilisation animiste, y compris chez les vikings. J'ai eu l'intuition que cette pierre pouvait représenter le « Bacab du Nord ». Pour en savoir plus, je suis allé rencontrer un vieux sage et lui ai demandé ce qu'il en pensait.

« Dans ma vision, m'a-t-il dit, il y a un indien venu travailler à la construction des bâtiments de la mine de Shefferville. Il a connu les grandes villes. On lui demande de servir de guide à un groupe d'actionnaires de la mine pour la chasse aux caribous. Il accepte, mais a des remords car ses ancêtres lui ont toujours dit que la chasse n'est pas un sport. On ne doit tuer que par nécessité, et l'animal qui donne sa vie le fait volontairement il faut le respecter. Notre guide est donc très perturbé. Pendant la nuit, il rêve à l'Esprit du Nord. Et le matin, avant de partir, il sculpte rapidement cette pierre pour la placer à l'endroit où elle a été trouvée. Cela se passait il y a plus de 50 ans. »

Nouvel examen minutieux
Première constatation : cette pièce serait assez récente d'après la vision du vieux sage ! J'en reprends l'examen minutieux à la loupe. Je ne crois pas qu'on ait utilisé un objet contondant pour la sculpter, mais un couteau de chasse, dont la pointe s'est émoussée peu à peu. Et effectivement, il y a quelques traces de fines incisions, typiques d'une lame de couteau : la ligne de rencontre des lèvres se poursuivant de chaque côté de la bouche, la ligne premier essai du menton à gauche, la ligne de contour du haut du front à droite, une ride sur le haut du front à gauche. Et sur le dos de la pièce, il y a plusieurs traits fins aussi, des coups d'essai du couteau peut-être, à moins qu'ils n'aient été faits par celui qui a trouvé la pierre !
Notre sculpteur a beaucoup travaillé pour définir le nez : c'est là où sont les cavités les plus profondes, et où la lame, peut-être, s'est émoussée! D'autre part, je pense qu'une fois déterminé le dessin, il élargissait les traits en frottant latéralement la surface avec sa lame pour donner l'impression de très vieilles marques. Ce visage est tout ridé. Il représente un vieillard très âgé. Donc, il faut que les traits correspondent à des marques très anciennes. Et puis, en 25 ans, c'est-à-dire avant qu'on ne retrouve la pièce, il y a eu peut-être une légère érosion.

L'Esprit du Nord
Revenons au thème de la pièce. Pourquoi le sculpteur aurait-il fait le portrait d'un homme si vieux et si triste ? Assurément un tel vieillard ne pouvait faire partie de l'expédition. Et si le sculpteur a fait un portrait, il l'a fait de mémoire. Qui est le Bacab du Nord ? C'est l'Esprit - l'ange pourrait-on dire - de ce qui meurt pour se renouveler ! Les Bacabs expriment les qualités propres à différents moments de la journée, de l'année et d'un cycle de vie. L'Esprit du Nord est celui de la Nuit, de l'Hiver, et de la Vieillesse. La nuit est un temps de repos pour le corps et de régénération par les rêves. L'hiver est un temps de purification et d'endurance, mais aussi de régénération pour tout ce qui est dans la terre. La vieillesse est le moment pour régler les situations et relativiser les événements, développant sagesse et générosité. Le Bacab du Nord pour les amérindiens est celui dont on doit intégrer les qualités de pureté, d'endurance, de sagesse, de don de soi, du lâcher-prise, et de renaissance.

Selon Wilson May et David Ham, toutes les pierres de la région du lac Guérard sont du granit. « Je ne me rappelle pas avoir vu de sandy stone comme celle de la sculpture », dit David Ham. Cela permet de supposer que le guide l'avait peut-¬être apportée avec lui, et donc qu'il l'avait choisie justement à cause de sa forme naturelle suggérant un bonnet et peut-être une longue barbe. Que l'effigie de l'Esprit du Nord ait été déposée au sommet du rocher dominant, c'est-â-dire l'esprit dominant de ce lieu particulier, ou enterrée au-dessus d'une source (de vie) ne change pas l'intention du geste, à savoir que pour le guide, c'est un appel au pouvoir de régénération de l'Esprit du Nord, régénération avant tout des troupeaux de caribous, pour remplacer ceux qu'on va tuer ! Cette interprétation est logique.


Amour et liberté
Pourquoi cette figure est si triste et si ridée ? La tristesse vient de tout ce que les humains ont fait subir à la Terre. Les sages amérindiens ont toujours considéré qu'il fallait respecter la terre, et qu'on n'avait pas le droit de l'harnacher. Rappelons-nous le discours du chef Seattle au président des États-Unis en 1852 : « Nous savons ceci : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. » Les rides expriment l'ancienneté de la Terre-Mère, les innombrables étapes de son histoire. Quel est l'élément déclencheur des étapes de l'Histoire de la Terre ? L'Amour ou la Guerre ? Nous sommes dans un univers de polarités, fusion et/ou liberté. Choisir de croire librement en l'Amour pour tout ce qui existe : c'est peut-être là le message actuel de cette sculpture !

L'incertitude du chercheur
Évidemment, je ne peux être certain à 100% de ce que j'avance. Mais par mon interprétation de la pièce, j'accentue certaines probabilités. Il demeure possible que cette sculpture soit l'oeuvre d'un viking de l'an 1000 qui aurait voulu rendre hommage à l'Esprit du Nord, ce que Lee n'a pas vu. Mais j'en doute beaucoup car la sculpture viking de l'an 1000 a elle aussi les caractéristiques de l'art primitif. Je regarde une photographie de Frey, le dieu viking de la Fertilité, un bronze suédois du 11 ième siècle. Il a un chapeau pointu et une longue barbe pointue. Il y a symétrie totale des deux côtés de la sculpture, et une expression du visage totalement impersonnelle. Il faut attendre aux panneaux en bois sculptés des églises de Norvège du 12ième siècle pour qu'apparaisse un début d'expression individualisée du visage qui demeure très très loin de ce portrait plutôt précis du « Gnome du lac Guérard »

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