Le Courant
La journée du marché
La journée du marché
Il nest 9h 30, le temps est clair et il fait 30’F. Ce beau matin de janvier 1938, nous sommes vendredi et c’est la journée du marché popur la famille Nichols.
C’est dans le quartier nord de Sherbrooke que nous livrons des œufs, de la mcrème, du beurre et 2 ou 3 poules prêtes à cuire. Après notre corvée du matin, notre première tâche est de procurer une casseroe de 18’’ de diamètre met de 4 à 5’’ de haut et de se rendre à la salle à diner. Ici se trouve notre vieux poèle à bois. Il y a de la belle braise car le feu était allumé depuis 5h00. Avec une petite pelle nous mettons de la braise dans notre casserole et ensuite nous l’apportons au garage et nous la glissonsw sous la panà l’huile de la voiture. Après le petit déjeuner ma mère et mon père procèdent à la vérification de la bougie et la choke. Ensuite ma m ère s’assoit derrière le volant et mon pèrer se rend devant la Whippet 1929 pour donner lesw coups de manivelle nécessaires. En temps normal, la voiture démarre et c’est maintenant à ma mère de s’assurer que le moteur n’étouffera pas. Et si ce n’était pas le cas, ce n’état pas juste la braise qui réchauffait l’atmosphère. Parfois il est nécessairde d’aller chercher les chevaux pour tirer la voiture de réussir à la faire démarrer sous la comression.Cette façon de faire fonctionne à tout coup. Après quelques minutes il faut aller chercher une chaudière d’eau chaude pour verser et remplir le radiateur car il n’existe pas d’antigel à cette époque.
Une fois les produits chargés c’est à travers les champs que nous conduisons car il y a moins de neige dans le champ que dans le chemin vers Libby Hill. Nous voilà dans le chemin, à la hauteur de Libby Hill. Il y a une clôture de 8 pieds de hauttout le long de la colline. Cette clôture nous protège et empêche la fabrication lames de neige. En bas de la colline le chemin est plus à l’abri car il longe la rivière et il y a moins de vent. À l’occasion, nous sommes restés pris dans la neige et dans cette situation il faut sortir de la voiture et mettre les chaines sur les pneus et pelleter de temps à autre. Il arrive assez fréquemment qu’un voisin ou un bon samaritain nous donnait un coup de main. Les chaînes sont vieilles et usées car nous n’avons pas beaucoup d’argent. Nous sommes à la fin des années de la grande dépression.
Nous approchons la ville et il y a plus de circulation et le chemin est de plus en plus beau. Après les livraisons terminées c’est le temps fd’aller au marché public pour acheter de la viande et visiter ds amis et notre famille.
Sur le chemin du retour nous complétons nos emplettes à Huntingville puis nous nous redirigeons vbers la maison.
Pour terminer la journée, nous sommes obligés de marcher à pied de la colline Libby jusqu’à notre grange our cherche les chevaux et pour ensuite tirer la voiture jusqu’à la maison.