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Le Courant

Automne 2016 | 18

Le monde culturel à Coaticook

Le monde culturel et son appart à Coaticook

              Maison du Québec

Maison du Québec à Montréal

Groupe de danse de Linda Lyonnais des ateliers de Ballet Jazz dans les années 1980

 
En 1964, le frère Ephrem initie avec d’autres participants de la ville la formation d’un comité d’activités sociales. Des parents s’adjoignent aussi à cette création. Le comité est formé avec un exécutif et des sous-comités. J’accepte le poste de publiciste. Le président est un jeune homme (déjà!) très dynamique M. Pierre Lachapelle qui a récemment déménagé à Coaticook car son père tient le poste de directeur de la coopérative agricole. Tous les participants lui sont serviables car il manifeste beaucoup d’altérité et de sympathie. La première activité et la plus lucrative est l’organisation de danses dans la salle de l’école un samedi soir par mois. Il faut dire qu’à cette époque, les garçons fréquentaient l’école secondaire Albert L’Heureux alors que les filles avaient leur école située à proximité, l’école Mgr Durand. Des activités sont organisées pour animer les rencontres des deux sexes. M. Pierre Benoit est envoyé un weekend pour suivre des ateliers d’animation avec une demoiselle Claudette Pépin de l’école voisine. Pour une activité d’animation, de petits sacs de papier ont été achetés. Il s’agissait de le gonfler et de le faire éclater dans le dos du partenaire sur la piste avec lequel /laquelle on voulait danser. Le concierge n’a pas aimé ramassé tous les sacs déchirés sur le sol. Des orchestres sont invitées à venir jouer la musique de danse et le rock’n roll de l’époque. C’est le regroupement des jeunes de la région et la salle est comble rapidement. Je suis le publicitaire qui place les affiches au centre-ville et qui modifie les dates ainsi que les noms des groupes musicaux. Des communiqués de presse sont envoyés aux journaux local et régional. Les musiciens provenaient parfois d’aussi loin que St-Hyacinthe, Drummondville, Montréal, etc. J'ai écrit plusieurs fois le nom du groupe des Lutins, des Topazes. Ces danses se sont poursuivies plusieurs années et le responsable de location des orchestres a longtemps été Robert Bobby Savard, le cousin de ma belle-sœur Huguette Savard Lapointe. Les profits de ces soirées devaient aussi favorisé l’organisation d’autres activités culturelles comme la photographie, l’audition de musique classique, la danse folklorique, la peinture, etc. Les cours de folklore étaient organisés par une des sœurs Boileau (leur père tenait la bijouterie Boileau) et son copain dont le père était propriétaire du garage Robitaille et y vendait des automobiles. Même rendu à l’université, j’offrais mes services à l’entrée de la salle pour percevoir les sommes qui étaient demandées pour participer à la danse.

                            Bibliothèque

Entrée de la bibliothèque Françoise Maurice

L’activité culturelle majeure est la bibliothèque dont Mme Françoise Maurice était l’instigatrice.
Au début, le local était situé sur la rue Court, à proximité de l’église St-Jean-l’Évangéliste dans un commerce vacant (une cordonnerie). Mme Françoise Maurice a toujours porté haut le flambeau de la danse classique et jazz avec assiduité et constance en organisant les cours donnés par les professeurs de l’école de danse Pierre Lapointe de Sherbrooke. Les garçons y participent sans frais. Ils sont peu nombreux.

             Maison du Québec Sylviane Gérald

Maison du Québec à Montréal avec Sylviane Ferland et Gérald Robert

C’est l’époque des boîtes à chansons et pendant une ou deux années, la salle de l’école Gendreau a été décorée pour accueillir des chanteurs et chanteuses, auteurs-compositeurs-interprètes dans une atmosphère de goélette avec nappes en jute et chandelles dans des bouteilles de chianti. On y servait des punchs de fruits sans alcool. L’interprète Renée Claude fait salle comble lors de son passage à Coaticook. D’autres artistes locaux et régionaux viennent aussi performer dans ce local.

LE COMITÉ CULTUREL DE COATICOOK
En 1975, Mmes Paule Gagnon Martineau et Carmen Robert Miville-Deschênes me demandent de participer au comité culturel de Coaticook. Je tiens le rôle de secrétaire puis de président pendant quelques années, jusqu’à mon mariage et mon déménagement à Sherbrooke en 1977. Le comité a monté un atelier de poterie dans la polyvalente en achetant des tours à poterie et encourageait l’artisanat en collaboration avec le château Norton. Des professeurs donnaient aussi des cours de peinture à l’huile. Aux écoles primaires, le comité offrait en collaboration avec les directions d’école et la commission scolaire, des cours de chant choral. Des cours de danses folkloriques sont aussi organisés.

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Le comité Culturel de coaticook a contribué à la formation du Conseil de la culture de l’Estrie en 1977 dont la direction locale était à Sherbrooke sous la présidence du peintre Jacques Barbeau. A mon départ, Mme Sylviane Ferland a pris le titre de présidente et en a assumé la responsabilité jusqu’à ce jour. Il y eu aussi à la présidence Mmes Denise Maillot et Huguette Lyonnais.


Continuant à offrir des ateliers, qui se donnaient à l’hôtel de ville, des conférences ainsi que des spectacles que l’on pouvait présenter soit à l’église saint Edmond, école Albert l’Heureux, école Sacré-Coeur tout dépendamment du spectacle. Lors de ces spectacles nous avions des bénévoles pour s’occuper à la porte de ramasser les argents et nous devions compter notre caisse comme on disait afin de remettre à la ville, le soir même, la taxe d’amusement qu’un policier venait percevoir durant la soirée. Le Comité Culturel de Coaticook a participé au premier Village Culturel en 1978 qui c’est tenu à Sherbrooke lors des jeux du Québec. Par la suite ça été à Coaticook à être l’hôte de ce Village Culturel. Au fil des ans des représentations à l’extérieur de la ville avaient lieu pour représenter la ville de Coaticook soit Montréal, Québec. Nous partions en autobus avec des artistes et artisans de la municipalité ainsi que les organisateurs et responsables.

Le Comité Culturel de ses débuts et jusqu’à la fin était itinérant, il n’a jamais eu une place à lui. Il a logé tantôt au Musée, au 3ième étage (il a fait restaurer le plancher d’ailleurs) et nous avions un accès de l’extérieur, par la suite à l’édifice de la Vieille poste au 3ième étage ou est Artiste en résidence maintenant et à la fin de son règne au sous sol du Pavillon des arts et de la culture de Coaticook. C’est ainsi qu’il s’éteint en 2010.


Source : Bernard Lapointe et Sylviane Ferland

                  gérald et Martien Fontaine

Gérald Robert et Martien Fontaine à la Maison du Québec

 

 

 

Le Courant

Le Courant est publié par la Société une fois par année. Membres de la société, historiens professionnels et amateurs partagent avec les lecteurs le fruit de leurs recherches. Les textes sont disponibles en français et en anglais. La publication de cette revue est rendue possible grâce au soutien de commanditaires locaux que nous remercions avec toute notre gratitude.


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