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Le Courant

Automne 2012 | 14

Les cantines

La belle époque des cantines nous est racontée. Mme Laurette Dupont a recueilli des informations à la suite de recherches sur les différentes cantines qui ont été en opération à Coaticook et les environs. Voici le fruit de toutes ses recherches pour nous remémorer ces beaux instants à la cantine.

Cantine de St-Herménégilde (au coin 4 fourches) 1e cantine mobile au village M. Gaudreault en était le propriétaire et Mme Madeleine Bissonnette la gestionnaire. Ouvert en1979-80-81 sur le terrain du club sportif à l’époque. Aujourd’hui c’est l’hôtel de ville et la salle municipale de St-Herménégilde qui sont bâti sur le terrain du Club Sportif. 2e cantine au village : Cantine mobile Propriétaire/gestionnaire : Mme Linda B. Crête. On l’appelait la Cantine du coin et elle fût en opération de 1985 à 1990. Elle était située aux quatre fourches de la route 251 et du chemin St-Jacques. Ils étaient présents aussi lors d’encan et lors de la fête de la St-Jean. Ils servaient frites, hamgburgers, hot-dogs et boissons gazeuses etc. 3e cantine au village de St-Herménégilde De 1990 à 1995 la Cantine du coin change de propriétaire. M. François Crête devient le propriétaire et la gestionnaire est Mme Élisabeth Guay. Je crois que c’est un autobus qu’il transforma. 4e cantine au village Au même endroit avec la propriétaire et gestionnaire Mme Dustine Mayhew. La cantine s’appelait La grande Dusty. Mme Mayhew eu la cantine de 1996 à 2010. Un merci à Mme Linda Crête pour les notes.

Cantine La Place : située au 22 rue St-Jacques Sud, Coaticook Mme Jacqueline Maurais, Mme Marie-Reine Lanciaux et Mme Mariette Roy m’ont fourni des renseignements. Au tout début M.Gaston Jean-Marie avait une cantine sur la route 147 à la hauteur de Dixville et le chemin pour descendre au village. M. Jean-Marie eut la cantine avec ses fils et plus tard il a vendu à M. Roger Maurais. La cantine fut déplacée à Coaticook. Elle fut placée en coin sur un terrain acheté de M. De La Bruière. La cantine était plus près de la route que maintenant. L’ouverture se fit en 1967-1968. C’était ouvert de la fin avril jusqu’en septembre, de 8h.30 du matin à 23h.00 le soir selon l’achalandage. Mme Mariette Roy, Mme Diane Riendeau, Mme Simone Lessard, Mme Lise Houle Lessard, Mme Simone Larochelle, M Roger Pelletier, Mme Marie-Reine Lanciaux et M Maurice Lanciaux (cuisinier) furent des employés. Il y avait 2 cuisiniers et 2 serveuses. M Lanciaux et sa femme travaillaient surtout le soir. Les patates étaient achetées de M. Marcel Bégin, taillées avec une éplucheuse et cuites dans la graisse végétale. On servait la nourriture par une fenêtre coulissante. Dehors certains bavardaient, d’autres salivaient à la vue des mets qui ont fat la renommée de la cantine. Dans ce temps-là, on avait pas besoin de se demander : est-ce que ça va être bon pour la santé. C’était bon et c’est la seule chose qui comptait.On avait besoin d’un permis de la ville pour opérer. Plus tard M. Maurais acheta du terrain et construisit un plus gros restaurant, un peu plus reculé sur le terrain et c’était terminé pour la cantine. Le restaurant est devenu le restaurant La Place.

Cantine La Noire à East-Hereford Situé à mi-chemin entre l’intersection de la route 253 et le chemin Des Côtes, le terrain appartient maintenant à M. Réal Riendeau. Il y eut une cantine en 1972. Mme Longmore dit La Noire à cause de ses cheveux noirs voyait au bon fonctionnement et les commandes à faire pour ne manquer de rien. Elle vendait des frites, hot-dogs, hamburgers sandwich avec bien sûr Ketchup, moutarde, relish, mayonnaise. Juste à y penser on avait l’eau à la bouche. Il y avait beaucoup de monde qui travaillait à la scierie de M. Lauzon et à l’heure du midi, ils venaient diner à la cantine La Noire . La cantine a été vendue à un M. Gélinas en 1979. Nous ne connaissons pas les heures d’ouverture et de fermeture. Une journée, la cantine passa au feu et elle n’a pas été reconstruite. Elle était en opération durant l’été (début mai) et fermait fin septembre.

Cantine Chez Bert et plus tard Terrasse Wood de Compton Les premiers relevés que j’ai eu me furent donné par Mme Nadeau, la mère de Bert. Comme Bertrand avait étudié en administration et qu’il était sans travail, il discuta avec ses parents en leur disant qu’il aimerait bâtir une cantine. Les parents acceptent et Bertrand âgé de 18 ans, a construit sur le terrain de son père. C’était en 1982 et la cantine fut transportée avec un tracteur sur le terrain à coté de M. Savary qui lui louait le terrain situé au 6805 route Louis-S-St-Laurent. Son amie et sa sœur lui aidait. Il avait installé une friteuse et une plaque de cuisson. Il faisait les frites avec les pommes de terre fraîches achetées d’un cultivateur de Compton. Avec poêle et friteuse, la chaleur devenait suffocante à l’intérieur. Les heures d’ouverture étaient de 10h à 22h. On servait la nourriture par un carreau coulissant. En 1993 Mme France Cotnoir acheta la cantine car la maladie empêchait Bertrand de continuer à opérer. La cantine continua jusqu’à l’an 2000. En 1994, il y eut un agrandissement mais on a gardé un mur de l’ancienne comme le demandait le gouvernement. Elle fit un patio où l’on pouvait servir par la fenêtre coulissante. France avait mis quelques tables et chaises dehors et installa des jeux à coté. Maintenant il y a aussi quelques tables à l’intérieur. Mme France Cotnoir fût la première à mettre du sucre à la crème sur la crème glacée et les sundaes. Un monsieur venu des États-Unis s’étant arrêté à la cantine, téléphona quelques temps après pour avoir la permission de mettre un carré de sucre à la crème sur les cornets de crème glacée dans son restaurant. Des employés du gouvernement préposés à l’hygiène venaient souvent vérifier la salubrité des lieux. Mme Cotnoir me dit que le vérificateur a toujours trouvé les lieux parfait. C’était un endroit pour savoir toutes les nouvelles. Elle vendit le commerce en mai 2000 à Luc et Lucie Mc Clish. Depuis 2008 c’est Mme Sylvie Blouin qui opère le commerce. Merci à tous ces gens qui m’ont aidé à écrire ces notes.

La Cantine : Le relais du voyageur La cantine était située sur la route 141 vers Barnston au coté du parc provincial appelé La Source. M. Marcel Favreau était le propriétaire. C’est Nicole Mc Clish et sa mère Pauline Favreau Mc Clish qui veillait au bon fonctionnement de la cantine. L’ouverture se fit en 1965 pour se terminer en 1972, l’année où Nicole a eu un accident. Il parait que la cantine avait les meilleures frites en ville. On utilisait l’huile Planters. La bouffe comme les jeunes disent était servi par une fenêtre coulissante et en dedans il y avait des tables et des chaises. On vendait frites, guédilles, western, hamburgers et crème glacée. Les plus jeunes de la famille, Luc et Lucie épluchaient les pommes de terre. On ouvrait toute la journée et on fermait à la Fête du travail. Le restaurant a fait sa renommée avec ses frites fraîches, jamais congelées. Ce qui était intéressant c’est l’aire de repos entretenu par le parc provincial.

La cantine de Dixville Une cantine a déjà été ouverte à Dixville. Elle était située dans l’ancien garage de M. Adori Laliberté et se trouvait dans la même bâtisse que le bureau de poste. M. Buzzel l’a eu un certain temps et c’est Dusty Mayhew qui l’a eu 4 ou 5 ans. Mme Mayhew par contre servait juste à l’intérieur. Il me manque quelques informations mais un grand merci à M. Léandre Gaudreau et Mme Marthe Lessard pour leur aide. La cantine mobile de M. Urbain Lévesque M. Lévesque a eu une cantine mobile pendant 14 ans. Il débute sa tournée vers 9.15h en faisant la tournée des manufactures, des garages et des chantiers de construction. Il vend des hot-dogs, hamburgers, chips, gomme, chocolat, plusieurs pâtisseries et plusieurs breuvages. M.Lévesque se rend dans les manufactures pour le dîner. Il va aussi sur les lieux des encan de M. Vanasse. Quand il y a un bri sur le camion il fait la tournée avec son propre véhicule Source M.Lévesque La machine à patates ou la friteuse à Ti-Gars C’est comme ça qu’on l’appelait. Le propriétaire était Ti-Gars Lionel Fecteau. La cantine était placée en face du manège militaire. Il y eu aussi la cantine en opération sur la rue Child, voisin de l’hôtel Child. Il vendait des frites qui étaient mises dans un casseau de carton ou un sac en papier. Il vendait aussi des hot-dogs, hamburgers avec ou sans oignon. M. Fecteau ouvrait la semaine de 2h p.m. jusqu’à la fermeture à 4 h et le vendredi à 11h. Les samedis et dimanches il commençait plus tôt et finissait tard en soirée. Je me souviens que des clients s’achetait un frite chacun puis s’assoyait dans leur auto pour voir passer tout le monde. Comme les magasins étaient ouverts le soir, il en profitait et ça aidait à la vente, après la fermeture des magasins. Pour les prix M. Denis Fecteau, son fils, ne se souviens pas des prix en 1942, ``Je ne suis pas assez vieux pour m’en souvenir`` ``pas cher, pas cher`` m’a-t-il dit. En 1967 on vendait un gros frite à 50 sous. Les pommes de terre étaient épluchées chez lui par sa femme et lui. Quand les enfants ont eu10 à 12 ans ils épluchaient eux aussi. Plus tard il acheta une éplucheuse à patates et il ne leur restait qu’à enlever les creux dits les yeux de patates Un jour il vend la cantine à M. Conrad Chaloux et plus tard il la revend à M. Eugène Lemerise qui l’a eu durant 1 ½ ans à peu près et Ti-Gars a repris la cantine et l’a gardé jusqu’en 1960. Quelques temps après il achète une ferme et maintenant avec puisqu’il y a beaucoup de travail il a vendu la cantine à M. Fernand et Raymond Isabelle.

La cantine mobile de Luc Mc Clish et Renaud Sage En 1980, Luc Mc Clish et Renaud Sage achète la cantine de M. Rosaire Fontaine. Un an plus tard Daniel Inkel achète les parts de Renaud Sage qui voulait faire autre chose. Luc et Daniel ont continué d’opérer la cantine. En 1982, une récession les oblige à fermer. La cantine déménageait de place en place. Ils allaient plusieurs fois par jour aux différents garages et aux chantiers de construction à des heures précises. On vendait sandwich, soupe, hamburgers, hot-dogs, desserts. Les clients faisaient marquer et payaient le jour de leur paie. Ils allaient aussi dans les encan de Renaud Vanasse et les tournois de balle. La cantine au coin Child et Main La cantine au coin Child et Main et le garage Shell appartenait à Jean-Louis, Réal et Conrad Jacques

Cantine Raymond et Fernand Isabelle

CANTINE DE FERNAND ET RAYMOND ISABELLE

Cantine St-Herménégilde

CANTINE DE ST-HERMÉNÉGILDE

 

 Cantine annonce Suprême

 

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