Le Progrès de Coaticook
Source : ‘’Coaticook racontée par ses citoyens’’, le livre du 150e de Coaticook
L’Étoile dLe l’Est
La première parution de l’Étoile de l’Est remonte au15 juillet 1887. M. Léonilde-Charles Bachand en était copropriétaire. Ensuite, en 1926, Alfred Desrochers a fondé un hebdomadaire à Coaticook que Le Progrès de Coaticook a acheté le 1er août 1951.
M. Alfred Desrochers
Journal l'Étoile de l'Est
Le Progrès de Coaticook
Le 9 mars 1950, un groupe de marchands et d’industriels dévoués au développement de la ville ont présenté à leurs concitoyens Le Progrès de Coaticook. Ce journal avait la mission de renseigner la population sur les activités de la localité, mais également de collaborer dans toute la mesure de ses moyens au progrès et à l’avancement de la ville et de la région.
Dès le début de l’aventure, Le Progrès de Coaticook parvenait dans les foyers toutes les semaines. Il se proposait d’apporter aux gens de Coaticook et de la région des nouvelles locales et régionales, des articles instructifs pour la ménagère, le cultivateur, le sportif et aussi pour les jeunes.
Voici en quelques mots le mandat que s’étaient donné les fondateurs du journal Le Progrès en 1950. C’était à l’époque ou les visites de l’évêque faisaient la une. Dès les premiers numéros, les commerçants locaux ont trouvé leur compte en annonçant leur spéciaux de la semaine dans ce nouveau ‘’moyen local’’ de communication.
En 1952, l’imprimeur Roger Jean-Marie devint le propriétaire unique de l’hebdo québécois. Épaulé par sa femme Mariette et ses enfants Gérard, Robert et Suzanne. M. Jean-Marie dirigera le journal pendant quatre décennies. Reconnu comme homme de cœur, ce grand pacificateur a travaillé avec acharnement pour répondre aux mandants premiers, mais aussi pour tailler une place de choix à son média.
Le Progrès à travers les années
Journaliste à la plume alerte, il savait trouver les mots pour rallier les troupes. Il avait un don inné pour rapprocher les adeptes de philosophies éloignées. Plus qu’un journaliste, il aura été un rassembleur pour la concrétisation de nombreux projets. Pour lui, les citadins avaient autant d’importance que les ruraux. Et c’est dans cette optique qu’il a dressé ses troupes à desservir un territoire agricole qu’il chérissait et défendait. Fier et orgueilleux, il poussa son équipe à aller plus loin. Le journal devait servir à l’avancement de la collectivité.
Encore aujourd’hui, les employés du Progrès de Coaticook marchent dans e traces laissées par un de ses fondateurs. Au début du présent siècle, lorsque Le Progrès changea de propriétaire, les Coaticookois saluaient l’arrivée d’un propriétaire local en Me Henri Gérin.
Le Progrès à travers les ans
Pour les gens de la région, la fierté est aussi de s’organiser, de savoir se prendre en charge, de mettre un nom, un visage sur un écrit. Depuis sa création, l’hebdo coaticookois a su compter sur une équipe digne de ses fondateurs. Nous n’avons qu’à nous rappeler les 35 ans de vie journalistique de Lauréat Bélanger et les 35 années d’administration d’Éliette Fisette pour comprendre que tous les employés du journal ont le logo du Progrès tatoué sur le cœur.
Plus de 60 ans après la fondation du journal, le groupe TC Média ne viendra que renforcir le mandat initial d’informer ses lecteurs et de servir ses annonceurs. Aujourd’hui, la directrice générale Monique Côté dirige une équipe dynamique et aguerrie, ayant effectué le virage technologique en assurant la présence du journal sur Internet et Facebook.