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Le Courant

Automne 2002 | 04

Le mythe de la bière Dow

Daniel Coulombe, Sara Richard

Dans les années 1960, à Coaticook, comme ailleurs au Québec, la bière Dow était une des bières les plus populaires - comme en témoigne la tradition orale et les publicités du journal Le Progrès.

Cependant, suite aux événements tragiques survenus le 26 mars 1966 en relation avec la bière Dow, les publicités de Dow à l'intérieur du Progrès se firent plutôt rares les semaines suivantes alors que celle de Labatt et surtout d'O'Keefe augmentèrent en espace ainsi qu'en fréquence. C'est O'Keefe qui prit alors le marché avec un slogan quelque peu prétentieux « Voici pourquoi les ventes O'Keefe montent toujours », « De plus en plus de gens exigent O'Keefe! » tout en présentant le portrait de l'agent de l'époque pour la bière Dow à Coaticook Ernest Pouliot.

Mais, tout comme ailleurs au Québec, peu d'individus sont au courant des faits qui ont été à l'origine de la chute financière de la brasserie Dow et, éventuellement, de la disparition de cette bière.


Un cri d'alarme
Le 26 mars 1966, le journal La Presse de Montréal titrait à la une de son édition : « Ottawa enquête à Québec sur la mort étrange d'une quinzaine de personnes ». L'article fait alors mention d'une enquête en cours par le Service des aliments et des drogues du ministère fédéral de la Santé. L'enquête, sans nécessairement faire de relation de cause à effet, indique que les victimes sont de grands consommateurs de bières, tous décédés d'un arrêt cardiaque.
Avec un certain recul, cette manchette a été l'incipit de la rapide chute financière de la brasserie Dow (1), qui brassait une des meilleures ale blonde que le Québec ait connues - sa popularité ainsi que les prix internationaux qu'elle va mériter dans les années 1970 en font foi. Les jours suivant l'article de La Presse, la une des différents quotidiens de Montréal et de Québec n'avait fait qu'alimenter le sujet de conversation de l'heure, s'appuyant sur une rumeur : les nombreuses victimes sont décédées de myocardose (terme qui n'est plus utilisé par la médecine d'aujourd'hui, mais qui pourrait se traduire par : cause de syndrome d'insuffisance cardiaque, cause indéterminée) parce qu'ils ont consommé de la bière fabriquée par la brasserie Dow de Québec. On peut affirmer que ces manchettes eurent l'effet d'une bombe au sein de la population - ne parlons pas de panique sociale ou de psychose, mais d'intérêt majeur.

En l'espace d'un an, la brasserie Dow perdit pratiquement tout le marché brassicole du Québec. Un marché qu'elle occupait à cette époque à quelque 51 % à l'échelle provinciale, et, pour la ville de Québec seulement, à environ 85 % du marché. Entre la rumeur et l'histoire, entre les faits évoqués et une enquête en profondeur des événements, il y a de quoi parler d'un véritable mythe de la bière Dow.

Rappel des événements via les journaux
Le samedi 26 mars 1966, l'article de La Presse (2) fait mention de la mort, suite à un arrêt cardiaque, de plusieurs hommes de la région de Québec - lors des deux derniers mois. Ces cas ont soulevé des interrogations de la part du milieu médical et des autorités gouvernementales. D'autant plus qu'un certain nombre des victimes ont été hospitalisées au Christ-Roi de Québec. Dans les journaux, on explique le décès des victimes en raison de la consommation d'alcool ou de bière! Ce jour-là, ni La Presse, à Montréal, ni Le Soleil, à Québec, ne firent mention d'une brasserie ou d'un produit quelconque dans leur édition.

À la lecture des articles qui paraissent sur le sujet les jours suivants, on constate d'ailleurs une grande confusion quant à plusieurs éléments de l'enquête (nombre de victimes, produits en cause...). Dès le mardi 29 mars, on note dans les différentes éditions (3), un malentendu quant au nombre de victimes, allant de quinze victimes, en passant par quarante, certains allant jusqu'à mentionner le nombre 100! Les victimes proviennent toutes de la région de Québec et concernent trois hôpitaux de la vieille capitale Hôtel Dieu, Christ-Roi et l'Enfant-Jésus. On a même tenu à vérifier si de tels cas existaient dans d'autres régions, d'autres villes, notamment à Montréal, à Trois-Rivières et à Shawinigan, mais rien n'apparaît aussi « évident » que la situation à Québec.
Peu à peu, les journalistes commencent à parler d'une bière à laquelle on avait ajouté un enzyme ou ferment soluble de nature à activer la fermentation et on spécule sur la probabilité d'un enzyme qui favoriserait une bière mousseuse la terminologie employée est « saponace » ou bière saponacée. On ne fait pas mention du nom de la brasserie - on dit plutôt « Des rumeurs associant la bière à certains cas de maladies cardiaques dans la région de Québec ont été portées à notre attention. À notre connaissance ces rumeurs sont sans fondement. » (4) Une rumeur parmi d'autres veut alors que la mauvaise production de bières origine de la grève des employés de la Régie des alcools du Québec, en décembre 1964.



Durant la grève, les brasseurs de bières avaient fait des affaires d'or et, afin d'augmenter leur production pour satisfaire à la demande des consommateurs, ils avaient utilisé un enzyme. La rumeur voulait donc que cet enzyme, toujours présent dans la bière depuis la grève de 1964, soit à l'origine des décès. Éric Kierans, ministre provincial de la Santé de l'époque, fait alors une déclaration ministérielle durant la journée du mercredi 30 mars. Il indique, dans son discours (5), que le 19 mars dernier, un médecin de la ville de Québec (il s'agirait du Dr Yves Morin selon notre étude) avait émis la possibilité d'une relation de cause à effet entre une consommation excessive de bière et une forme particulière de myocardose. Malgré la quarantaine de cas rapportés à Québec durant les derniers six mois, dont seize sont décédés (Le Soleil, 31 mars 1966, p. 15), il semble que la cause soit la grande quantité de bières consommées depuis plusieurs années par les victimes. De plus, sans nommer la brasserie en question, le ministre de la Santé souligne que cette dernière a fait l'objet d'une inspection rigoureuse et que rien n'indique qu'il y ait eu contamination de la bière. Les différentes enquêtes vont se poursuivre : au laboratoire des aliments et drogues, à Ottawa, dans les laboratoires du ministère de la Santé, à Montréal, ainsi qu'au laboratoire de médecine légale du ministère de la Justice du Québec.

Puis, coup de théâtre : la brasserie Dow de Québec suspend sa production de bière en attendant les conclusions de l'enquête menée par les autorités du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial - enquête qui va chercher à savoir s'il existe un quelconque lien entre la bière Dow et les nombreux cas de décès survenus ces derniers temps. Cette mesure drastique est une décision volontaire de la brasserie afin de faciliter les recherches des enquêteurs et de rassurer la population.


Le jeudi le 31 mars, la brasserie Dow envoie un communiqué aux médias (6) annonçant qu'elle retire du marché toutes les bières Dow produites à Québec - « les Québécois boiront la bière de Montréal jusqu'au moment où l'on aura trouvé la véritable cause de la myocardose. » Également, toutes les bières s'y trouvant seront détruites (la bière sera versée dans le fleuve, via les égouts), de même qu'on retire les bières des restaurants, hôtels, épiceries, tavernes et établissements détenant un permis de boisson. Les consommateurs de la région desservie par la brasserie de Québec sont invités à retourner aux détaillants les produits en leur possession pour un remboursement.

Dans ce même communiqué, on indique que « ces maladies doivent être attribuées à un autre facteur, ou à une combinaison de facteurs inconnus jusqu'ici » et que l'enquête menée par les deux paliers du gouvernement ainsi qu'une équipe de scientifiques pour trouver la cause de la myocardose chez les victimes « n'a révélé aucun ingrédient dans la bière, ni procédé de fabrication qui puissent être la cause de cette maladie. » L'enquête est menée par le Service des aliments et des drogues du ministère fédéral de la Santé sous la direction d'un personnel imposant : le personnel au ministère de la Santé ainsi que huit docteurs (7) dont le cardiologue Yves Morin.

Quant à « l'opération retrait et vidage » de la brasserie Dow, disons qu'elle a exigé un certain temps - plus ou moins dix jours. En plus de détruire les bières accumulées dans la brasserie de Québec, il fallait récupérer celles sur le marché - soit onze territoires régionaux de l'est du Québec. Aussi, puisqu'il n'existait aucun « décapsuleur » automatique, on a dû inventer un outil artisanal afin d'enlever cinq capsules à la fois. On estime la quantité de bière à la brasserie à quelque 500 000 gallons (cuves d'entreposage) et le montant total en bière à environ 2 500 000 $. (8) Durant que la bière coulait dans le fleuve, chez Dow, à Québec, on a cru qu'éventuellement les choses allaient revenir à la normale, se replacer comme auparavant. Le plan pouvait se résumer aux actions suivantes:

1. Rassurer la population en retirant les produits du marché et en s'assurant de contrôler l'information dans les médias. Également, les 170 employés de l'époque de la brasserie Dow, à Québec, devront passer un examen médical général - car on s'en doute, les employés buvaient à l'occasion de la bière Dow - cet examen devait rassurer tant les employés que la population. (9)

2. Remplacer les produits de Québec par ceux brassés à la brasserie de Montréal (les bouteilles porteraient de nouvelles estampilles afin d'éviter toute confusion) jusqu'à ce que les enquêteurs aient clarifié la situation.

3. Continuer à brasser à la brasserie de Québec les autres bières que la Dow - les bières Kingsbeer et Black Horse n'ont pas été retirées du marché mais, éventuellement, disparaîtront.
4. Une fois les événements terminés, la population rassurée, brasser à nouveau la Dow à la brasserie de Québec et mettre sur pied une vaste campagne publicitaire et promotionnelle.
Cependant, les événements ne se sont guère déroulés à l'image de ce plan. En 1967, la brasserie Dow, qui ne possède plus qu'une infime part du marché de la bière au Québec, est achetée par la brasserie O'Keefe. Après plus d'un siècle d'existence, en 1998, la bière Dow est définitivement retirée du marché.
Ce qu'on a soufflé tout bas ou omis de dire...



Les événements de mars 1966 sont un bel exemple de l'impact que peut avoir une nouvelle médiatisée, peu importe qu'elle soit fondée ou non, peu importe si le travail des journalistes est bien fait. D'ailleurs, cette histoire est abordée dans les universités, en publicité, en marketing, en économie...

En réalité, les événements se sont déroulés si rapidement, hors du contrôle de la brasserie Dow, qu'aujourd'hui, avec un recul, on se rend compte de l'omission de nombreux éléments qui auraient pu jouer en la faveur de la brasserie Dow.

D'abord, les décès classés comme myocardites et endocardites (termes génériques pour définir l'inflammation du cour) sont nombreux, au Québec. Par exemple, uniquement à Montréal, au cours de l'année 1964, on en comptait 536, et en 1965, le nombre de victimes se situait à 480 (La Presse, 30 mars 1966, p. 1). Alors, lorsqu'on parle de 40 cas en l'espace de six mois pour toute la ville de Québec, il n'y a pas, statistiquement parlant, de quoi casser un verre! Et pourtant, bien que dans la une, cette information se retrouve perdue au milieu de quelques lignes dans l'édition du 30 mars 1966 de La Presse et aucun autre grand quotidien n'en fait part. Et puis, au moment où Dow publiait dans les tous les journaux de la province y compris Le Progrès de Coaticook, un communiqué dont les citations provenaient d'extraits des rapports du comité d'enquête officiel et qui blanchissait la brasserie, les quotidiens de Québec et de Montréal rapportaient les propos alarmants du docteur Yves Morin de l'Institut du Québec de la cardiologie. Ce médecin (10), reconnu par la suite pour ses travaux en cardiologie, vendait l'idée que les nombreux décès de cardiomyopathie étaient dus à l'utilisation du cobalt dans la bière Dow - produit utilisé dans le but de favoriser l'apparition d'un collet.

Dow ne se releva jamais de ces dernières manchettes et ce malgré les rapports d'enquête qui démontraient l'absence de cause à effet entre les décès et les produits de la brasserie. Le pire dans le discours du docteur Morin, c'est qu'il ne fait aucune mention des autres brasseries de l'époque qui utilisaient à titre d'expérimentation, au même moment que Dow, le sel de cobalt - un produit qui était déjà utilisé par les brasseries américaines. Donc, on passa sous silence le fait que la brasserie Molson avec la Canadian (Montréal, marché anglophone) et que la brasserie Labatt avec la Indian Pale Ale (Montréal, marché anglophone) testaient le sel de cobalt lors des événements de mars 1966.

Aussi, on peut s'interroger sur la rigueur scientifique des questionnaires médicaux des victimes et qui ont servi de point de départ à l'enquête officielle du ministère de la Santé. Ce que l'on sait officiellement sur les victimes c'est qu'ils étaient de grands consommateurs de bière. Dans certains cas, on fait mention de la consommation d'une trentaine de bières par jour ou d'au moins huit litres quotidiennement. (11)

Se peut-il alors que derrière la chute financière de la brasserie Dow il existe une autre histoire? Ou que les malheurs de la brasserie Dow faisaient le bonheur d'autres individus du milieu des affaires et même du milieu politique? Pourquoi pas!

Dans les années 1960, à l'approche de la Révolution tranquille, les gens étaient fébriles et fortement enclins au patriotisme. La brasserie Dow était située sur le site même de la première brasserie de la province : celle de Jean Talon. (12) La bière Dow devenait ainsi « la » bière des francophones de la ville de Québec. Il s'avérait donc difficile, voire impossible d'ouvrir une autre brasserie - la concurrence étant à toute fin prêt inexistante. Avec une telle main mise sur le marché, il se peut qu'à la longue la jalousie se soit installée à l'intérieur des actionnaires de Dow ou de ceux et celles qui souhaitaient davantage accroître leur part des actions. Soulignons qu'en 1952, un consortium de brasseurs regroupés sous l'appellation National Brewerie (ou Canadian Brewerie Ltd.) détient la quasi-totalité du marché brassicole du Québec (il s'agit de Red Cap, Molson, Boswell, Carling, Dow, O'Keefe). C'est un dénommé H. P. Tyler qui détient les ficelles du consortium. Après la chute financière de Dow, quelques-unes de ces brasseries ont occupé la presque totalité du marché de la bière au Québec. Se pourrait-il qu'un individu ou un groupe d'individu ait eu des intérêts pécuniaires dans cette histoire? Bref, beaucoup de questions et d'hypothèses et peu de réponses. Le mystère, pour ne pas dire le mythe Dow, entoure toujours les événements qui ont mené à la chute financière d'une des plus importante brasserie à avoir vu le jour au Québec.

Notes

(1) William Dow (1800-1868) est un des grands noms de l'industrie brassicole montréalaise. L'entreprise qui porte son nom sera l'une des principales productrices de bières au XIX` siècle. Le certificat de société en nom collectif, daté du 30 juillet 1849, stipule que William Dow, Andrew Dow (son fils), Johnston Thomas et [?] McLean, brasseurs et distillateurs à Montréal sont associés depuis le 1" septembre 1841 sous la raison sociale que nous connaissons.
(2) TURCOTTE Claude, La Presse, 26 mars 1966, p. 1.
(3) Le nombre de victimes ne peut d'ailleurs être officiel puisqu'il s'agit de cas de myocardose identifiés dans la région de Québec durant une période variable. Comme l'histoire a démontré qu'il n'existait pas de cause à effet entre la bière Dow et les victimes, ce nombre demeure incertain et varie d'un journal à l'autre, d'un rapport à l'autre. (4) Le Soleil, lundi 28 mars 1966, p. 13. (5) Le Soleil, jeudi 31 mars 1966, p. 15. (6) La Presse, jeudi 31 mars 1966, p. 1. (7) Voici le nom des docteurs : Bernard Peclet (biochimiste), Jean-Marie Roussel (médecin-légiste), Clifford
Chappell (toxicologue et pharmacologue), Yves Morin (cardiologue), Jean-Louis Bonenfant
(pathologiste), Georges Miller (pathologiste), H. Milon et E. Nafke. (8) Selon les porte-parole de l'entreprise, il y a à ce moment 390 000 caisses de bières dans l'entrepôt de la compagnie, à Québec. À 4 $ la caisse, cette destruction représente une perte financière colossale. Certaines sources donnent d'autres montants, soit 625 000 $. Voir GAUDREAU Serge, La Presse, 31 mars 1966, p.1-2.
(9) Cet examen s'est déroulé entre le 28 mars et le 2 avril 1966.
(10) Le docteur Yves Morin est reconnu comme un bâtisseur des services hospitaliers en cardiologie, puisqu'il a successivement participé au démarrage de la chirurgie cardiaque à l'Hôpital Laval, au Centre hospitalier de l'Université Laval, avant de revenir diriger le Département de cardiologie à l'Hôtel-Dieu de Québec. En 1961, il est nommé professeur à l'Université Laval. Ses travaux portent principalement sur le traitement de l'hypertension artérielle et de l'infarctus du myocarde ainsi que sur les méthodes d'évaluation hémodynamique.
(l1) L'art d'un bon questionnaire réside dans la formulation de la question - ce qui oriente les réponses, c'est-à-dire dans bien des cas les résultats souhaités par les enquêteurs. Comme il nous a été impossible de mettre la main sur un de ces questionnaires, nous présumons que
si les questions posées auprès des proches de la victime étaient du genre « est-il ou est-elle un grand consommateur de bière? » et dans l'affirmative « quelle est la bière consommée? », on se doute bien que la seconde réponse était « la bière Dow », car comme dit auparavant dans cet article, la brasserie occupait 85 % du marché de la ville de Québec. N'importe quel scientifique dira ici que l'équation « Dow = décès » est faussée. Il faut plutôt associer « importante quantité de bière sur une longue période accompagnée d'une mauvaise nutrition = décès pouvant être causé par la myocardite ». Surtout, que les victimes habitaient les quartiers défavorisés de la ville de Québec (Saint-Rock, Limoilou...). Également, mentionnons que lors de la rédaction de cet article, la plupart des enquêtes et rapports étaient introuvables, notamment, l'étude qui s'est déroulée à Ottawa et qui portait sur la consommation de bière (y compris la Dow brassée à Québec lors des événements) sur des couples de souris. (12) À Québec, J. K. Boswell déménage sa brasserie à l'emplacement de la Brasserie de Jean Talon. La production de la bière Boswell cesse en 1952 pour céder la place à la Brasserie Dow (1952-1968).

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