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Le Courant

Automne 2003 | 05

Les Ward de Barford

Catherine Swann


« Ah ! Oui, Ward le millionnaire... » Ainsi commence Louis-Philippe Demers dans son chapitre William Tilleard Ward. (1) A partir de ce que j'ai lu par lui, par Lydia C. Andrews, (2) et par Ed. Struthers (3). Je vois qu'il y a un intérêt marquant pour la famille Ward. J'essaierai de clarifier quelques malentendus tels que je les comprends. J'ajouterai des propos suite à mes recherches. (4)

En 1815-16 (5), après que Mme Hannah Vancamp (6) eu rencontré des difficultés, probablement dû à ses plans ambitieux pour les 1200 acres de terrain qui lui furent octroyés (7) près de Stanhope, et les 600 acres additionnels qu'elle avait loué (8). Le Dr. William Tilleard Ward n'avait alors que 28 ans et débutait une brillante carrière «Fellow of The Royal Medical and Chirurgical Society of London»en tant que spécialiste de la colonne vertébrale (9) . Son fils, celui de son épouse Anne et la plus jeune de quatre filles n'étaient pas encore nées(10). Après se trouvait la « British American Land Company » établie en 1834. Un représentant de cette compagnie l'approcha pour acheter du terrain au Canada. Par l'entremise d'un autre médecin, il fit l'acquisition d'un terrain abandonné par Mme Vancamp (11) (12) et ce sans l'avoir vu. Cette propriété deviendrait une maison de retraite pour sa famille et lui (13).  Un peu plus tard, ne se sentant pas très bien, on lui recommande un changement de vie. Son épouse était dédédée. « Bien » dit-il, « j'ai du terrain au Canada ». La date de leur arrivée n'a pas encore été déterminée. La réputation du Dr. Ward le suivit au Canada. Lorsque le Gouverneur Général tomba malade alors qu'il était en visite à Drummondville, il ne voulait pas d'autre médecin que le Dr. Ward. En prenant connaissance de cette demande, le Dr. Ward se précipita à dos de cheval jusqu'à Sherbrooke où il prit soin de son illustre patient.

Thomas William Ward, leur fils né en 1817 en Angleterre deviendra Chirurgien Général et Inspecteur Général d'hôpitaux (14) au Service de Sa Majesté en Inde et c'est là qu'il épousera Charlotte Wood, elle aussi sujet Britannique mais née et élevée en Inde tout comme l'avait été; sa mère. Il semble que ce soit peu après la naissance de leur fils Arthur à Bombay, Inde le 15 décembre 1866, qu'il se retire et ils amènent leur jeune famille à « Ward Hill ». A partir de la forêt de son père, des deux moulins à scie et de la boutique de forge qu'ils utilisaient pour leur usage personnel, un second château fut érigé. Ses parents et ses sueurs vivaient à « Tilleard's » plus haut sur la côte et lui et sa famille vivaient à «Hawkhurst » que l'on peut voir sur la photo.

Une des sueurs cadettes de Charlotte, Rosa et son époux le Major J. S. Malony qui était retraité du « Queen's Own Régiment » après avoir servi en Inde et plus tard Commandant de la garnison des Iles Malouines avaient déjà immigré au Canada en 1865 avec leur jeune famille, bâtissant leur maison à « Hylton », une ferme sur le Rang 6; Lot 26 dans le canton de Barnston. Le Major Malony reçu plus tard une affectation à Ottawa et y pensionnait durant les sessions parlementaires.

Les Ward et Malony étaient très proches, se rendant visite souvent et recevant même leur visite à coucher. D'après ce qu'elle écrit dans son journal intime datant de 1869, il est évident que les sœurs Wood aimaient les réceptions. A une occasion, elle écrivait. « Visite à Lennoxville et participation à une charmante danse, ce fut une réception des plus plaisante avec Darling Lottie allant à Sherbrooke par affaire, elle n'a jamais reçu l'invitation, dommage ». Qui faisait partie de son cercle social ' « 21 septembre, Avons dîné chez les Sleepers. Il y avait les Fosters, Jamescs, Osgoods, Lottie et Willy (17) Onesites et les quatre Sleepers. C'était l'anniversaire du petit Lewis hier. » « 29 juin. Belle journée de plaisir au Collège de Lennoxville à laquelle participe Lottie et les siens Les sueurs ont aussi apprécié une semaine de magasinage et de visite à Montréal. Les bijoux semblent une priorité et « Lottie a acheté un magnifique traîneau pour $140. » Mon père disait que lorsque les sueurs se promenaient en train, les gens les entendaient parler hindi.


Note : Dr. Thomas William, 4 avril 1901

Pour le 21 janvier, mon arrière-grand-mère écrivait; « John et moi avons été chez chère Lottie aujourd'hui. Ce fut un voyage très froid et sa maison était pitoyablement froide. Pauvre fille, j'ai de la pitié pour elle. Elle n'a pas d'homme pour faire sa besogne. » Ceci a dû- être rectifié dans un bref délai parce qu'à la prochaine visite, il n y a pas eu de plainte à ce sujet. Ce n'est pas surprenant qu'ils aient des serviteurs vu qu'en Inde, il en aurait eu plusieurs à partir d'un « ayah » jusqu’à un « punkahwalla; (19) « Mensahib » n'avait probablement pas à se vêtir elle-même ! J'ai lu et entendu dire par plusieurs; personnes qui ont travaillé pour les Wards au cours des années. Dans le recensement de 1871. On peut voir que quatre serviteurs vivent chez le Dr.Ward SR; Sophia Willis, âgé de 59 ans, Selina-Morisseau, âgé de 24 ans, Joseph Lacerte, âgé de 45 ans et Adolphe Langlois, âgé de 25 ans; et chez le Dr et Charlotte Ward il y a Mlle Frances Jadis, âgé, de 34, gouvernante anglaise. Dans une autre maison, sur la propriété, probablement la grande maison près de l'église à laquelle M. Demers réfère comme la maison de Bill « Lecaroutelle », étaient inscrits William Cunnington, âgé de 28 ans, journalier, son épouse Fanny, 27 ans, servante (20) et leur fils William. Mme Andrews mentionne que des enfants de travailleurs sont inhumés dans le cimetière des Wards.
M, Demers donne leurs noms comme étant Pérusse de Stanhope. Dans le journal de 1869, il y a une référence à Lizzie, l'infirmière qui accompagnait le bébé des Wards durant une visite de quelques jours et le 10 juin. On y lit « le Major a commencé la laiterie, quand ce sera fini, ce sera très confortable. Je souhaiterais pouvoir', me permettre d'en avoir une ». Mme Lena Wright, petite-fille de Sophia Willis, aurait pu nous dire comment une laiterie pouvait être confortable ! Plus jeune, elle était la cuisinière des Ward et elle se souvient, dans une entrevue avec M. Demers, comment ils l'invitaient à leur table et le maître de la maison lui disait toujours; « Lena, sers-toi d'abord et tu obtiendras ainsi la meilleure partie ... «(21) – Maude Major, vivant sur une ferme située sur une côte avoisinante et sûrement la fille de Lena mentionnée ci haut, y a aussi travaillé ainsi que O1a Davis de Dixville, les deux durant leur jeune âge. On dit que c'est là qu'ils se sont rencontrés puisqu'ils se sont mariés subséquemment. D'autres serviteurs mentionnés dans les livres de M. Demers et Mme Andrews sont; Mme Norman Howe, Mme Joséphine Maillot, née Lambert, et sa sueur Clara. Je suis assuré que cette liste n'est pas complète.

M. Demers note que pour l'emprunt de 1875, emprunt que mentionne aussi Mme Andrews, dans son livre, le Dr. W. T. Ward a fourni en garantie 2080 acres de terrain qui incluaient « 10 âcres ayant été donnés à la « Church of England » où se trouve présentement érigée la « flouse Church for the mission of Barford » L'histoire de l'église remonte à 1861, quand Chas. Roberts, missionnaire pour la « Church of England » écrit que la communauté de la maison d'école Daniel « Boundary Line » avait un désir' ardent ... de bâtir un édifice au Service du Très-Haut. M. Ward a promis 10 âcres de terrain tandis que les autres membres de sa famille amassent un montant de $200. Un fermier, du voisinage a promis $10. Tandis qu'un autre qui demeure près de Drew's Mills a offert $25.00 (22). Pour 1865, John Foster rapporte qu'en octobre « j'envisage sortir le bois pour la' construction d'une église à Barford. J'ai demandé à plusieurs de ceux qui participent au service religieux de me rencontrer dans les bois, près du site de la future église, un jour donné avec leurs bœufs, haches et scies; et à ma grande surprise, je me suis retrouvé entouré d'une force de travailleur beaucoup plus grande que j'avais anticipé ». Le 17 décembre 1876, on consacrait l'église St. Lawrence, la première église de Barford de la « Church of England » (23). Albert Stevens rapportait que « 21 âcres de terre avait été cédé à l'Évêque in Trust pour sa mission de Barford par la famille du défunt Dr Ward. Et, en 1877, il écrivait que les contributions provenaient de la congrégation, amis d'Angleterre, Sa Société de l'Église et la famille Ward. Des 21 âcres, on en consacrait un pour le cimetière (24).



Dans les registres de la « United Church of England and Ireland », dans le Canton de Barford, on peut lire que l'église St Lawrence mentionne les mariages de C.L. Worrell à Charlotte Ward le 3 janvier 1877. John Edward Wright à Jennie Amanda McKee le 4 septembre 1877. John Lovell Major à Belinda Elmira Mayhew le 21 mai 1878. Walter James Major à Ellen Maria Page, le 19 septembre 1881. Les funérailles de Rosy Malony, décédée le 23 mai 1879. Daniel Preston de Sherbrooke, décédé à Stanhope le 3 septembre 1880. Harvey Edwin Smith, fils de Josiah L. Smith et Zilpha Elizabeth Damarce, décédé le 17 décembre 1880. Très peu d'inscriptions aux registres indiquent à quel endroit au cimetière l'évènement s'est produit mais j'en conclue que plusieurs autres étaient à St Lawrence. Comme exemple, une pierre tombale solitaire est toujours debout et il s'agit de la pierre érigée à Elizabeth Ward, fille du Dr. W.T. et Anne Ward, décédée le 1 juillet 1896 (26). Aussi, Mr. Demers parle du mariage de Joseph Willis à Helen Major, le 21 janvier 1885.

Plus tard dans leur vie, le Dr William et Charlotte Ward ont vécu à Montréal, plus près de leurs enfants, Ceux-ci menaient des carrières professionnelles et familiales. Ils laissent leur domaine dans les mains de leur homme de confiance Bill Cunnington. Ils y venaient durant les vacances d'été et la période de Noël. Précédé dans la tombe par ses parents et par quatre de ses sueurs, Le Dr. Ward décéda le 19 avril 1904, à l'âge de 86 ans, 3 mois après sa bien-aimée Charlotte, 72 ans et 3 jours après leur fils Edward. Sur leur pierre tombale au cimetière Mount Royal de Montréal, est inscrit l'épitaphe « Dans la mort, ils ne furent pas séparés »

Il y eu un gros encan qui dura quatre jours et la propriété fut vendu à des gens intéressés par tous ces acres de forêt et de bois de pulpe. A un moment donné, Tilleard's fut détruit par des éclairs. Hawkhurst fut démantelé et les pièces architecturales importées telles que les escaliers en chêne d'Angleterre et les foyers, furent vendus pour un montant dépassant ce que le nouveau propriétaire avait payé pour toute la propriété. Et dans son rapport de 1904 de la « Church Society », le Révérend W. T, Wheeler écrit que « dû à la mort déplorable de ce généreux et loyal ami de l'Église, le Dr. T. W. Ward... et parce que les quelque membres de la congrégation fréquentent l'église de Dixville, il n'y a plus de nécessité de fournir un service ici et l'église a été fermée en permanence » (En 1907, Le Révérend F.G Vial rapporte pour Brompton Fall, « Cette année a été marquée par l'érection de l'église si longtemps désirée. Le matériel d'une vielle église, St Lawrence, Barford, a été utilisé autant que faire se peut... » Elle fut consacrée le 3 mai 1908 et le nom de St Lawrence a été maintenu. En 1924, elle fut dé consacrée et subséquemment démolie. (27) (28) Dans le cimetière St Peter's de Sherbrooke, il y a un lot au nom du Dr.T. Ward et sur ce lot, on y trouve une pierre tombale pour Eleanor, fille du Dr W.T. et de Anne Ward. Ces derniers ainsi que leurs filles Mary et Louisa n'ont plus de pierres tombales. Derrière le monument d'Eleanor, il y a une fondation dans laquelle s'amasse l'eau, monuments ou cercueils manquants... Je fus terrifié d'apprendre de la porte-parole de St Peter's qu'une politique existe, permettant que des monuments soient enlevés et même que des lots soient revendus. Elle tenta cependant de me rassurer. Alors, où se trouve le monument des Wards ? ...

Qu'arrive-t-il des descendants des Ward ? ... Vous avez probablement entendu parler ou lu au sujet de quelques-uns d'entre eux.

1. William Teasdale Ward, leur aîné fréquenta l'université McGill ainsi que l'Université d'Edingourgh et devint chirurgien de troisième génération. Son nom est inscrit à l'âge de 9 ans avec ses grands-parents et tantes au recensement de 1861 alors qu'il était en visite depuis l'Inde.

2. George Brietczke Ward reçu son MA de McGill et fit carrière comme enseignant au secondaire. En 1892, il entre au ministère du Diocèse de Huron en Ontario jusqu'à sa mort en 1913. C'est lui qui officia au mariage de sa sueur Decie à St Lawrence. Lui et ses trois enfants eurent la tuberculose. Il en succomba ainsi qu'une de ses filles. (29) Un fils est mort suite à des blessures de guerre.

3. Charlotte Anne Ward épousa Clarendon Lamb Worrell à St Lawrence. Il apparaissait dans l'édition de 1898 du « Canadian Men And Women Of The Time » alors qu'il était professeur d'anglais au collège militaire de Kingston (30). En 1902, doctorat en Droit Civil. En 1904, Évêque de Nouvelle Écosse. En 1908, il fut présenté au roi Edouard et à la reine Alexandra. En 1912, un autre article paraît dans le magazine « Canadian Men And Women Of The Time (31). En 1915, élu Archevêque de Nouvelle Écosse et en 1931, élu Primat du Canada. Pour sa part, Charlotte fut très active dans différentes associations. En 1905, elle devint la première présidente des Dames Auxiliaires du diocèse de Nouvelle Écosse qui fut fondé dans l'église historique de St Paul (32).

4. Mary Halsnod Ward épousa à St Lawrence George Allan Campbell, un marchand de Montréal. Leur fils Gordon Tilleaerd fut baptisé à St Lawrence en 1885 et peu de temps après, il déménagea en Colombie-Britannique. Un de leur petit-fils fut Doyen de la faculté de médecine de l'Université de la Colombie-Britannique, et le fils de ce dernier Gordon fut maire de Vancouver durant trois termes avant de devenir premier ministre de la Colombie-Britannique. Son frère Michael est une personnalité de la télévision ainsi qu'un planificateur financier.

5. Edward E. W. Ward travailla à la banque Molson.

6. Thomas Martindale Ward épousa Maude Gertrude Jack, fille d'un marchand de Montréal. Il se lança dans le monde des traversiers en Colombie-Britannique.

7. Henry Hume Ward (Harry) travailla pour la banque Molson puis s'expatria en Californie.

8. Arthur Francis Sextus Ward, leur sixième fils le Dr. Ward aimait les noms en Latin. Arthur fréquenta le collège en agriculture de Guelph puis épousa Mabel Frances Rawson à qui on présenta à la Cour, en 1894, une des dernières peintures de la reine Victoria. Ils vécurent dix ans en Angleterre avant de revenir au Canada et d'acheter « The Grange », une ferme près de l'Université Bishop. Leur fils Rawson servit durant la guerre et Wyatt était prêt pour outremer lorsque l'Armistice fut signé. La colonne nécrologique de Mabel cite plusieurs parents qui étaient soi Amiral, Sires et/ou Ladies.

9. Annie Lilian Ward épousa William Thomas Whitehead à la cathédrale Christ Church de Montréal. Son beau-frère C. L. Worrell célébra la cérémonie. William devint gérant puis propriétaire d'un moulin de textile. (33) Leur fils Ward fut tué durant la guerre, à St Julien en France par une attaque de gaz. Leur fille Edith se maria à George Drummond, un parent du physicien et poète, auteur de « The Habitant ». Leur petit-fils John Drummond fut vice-président de Pratt & Whitney et on peut voir sa photo et lire à son sujet dans « Power Pratt & Whitney Canada Story » (34). (Après le décès d'Annie, William se remaria à Lena Labatt de la famille de brasseurs. Un fils, Robert Whitehead, producteur de Broadway et son épouse Zoe Caldwell, actrice et directrice qui gagna trois « Tony Awards » et à qui la reine Elisabeth a aussi attribué l'« Order of British Empire », sont souvent les têtes d'affiche de reportages dans diverses publications sur le théâtre. Le 20 mars 1997, ils furent interviewés à la télévision par Adrienne Clarkson comme étant « Mr and Mrs Broadway ». Après son décès, le « Montréal Gazette »publia un article et une photo le 22 juin 2002.

10. Louises Frances Decima Ward, un autre nom Latin voulant dire « dixième ». Decie fréquente le « Compton Ladies' College » durant un certain temps, et organiste de St -Larwrence. Elle épousa William Bracewill Gilmour, un marchand de Montréal. Ils perdirent leur fils Douglas durant la guerre. Après le décès de William elle devint « Lady Haultain » quand en 1938, elle devint l'épouse de Sir Frederick Haultain. On avait écrit des articles à son sujet dans la revue « Canadian Men and Women » parue en 1898 (35) et en 1912 (36). En 1882, avocat en Ontario, 1887, élu sur le « NW Council », 1897, Premier ministre des Territoires du nord-ouest, 1902, à Regina, était présenté au roi George et à la reine Mary. A servi durant 26 ans comme juge en chef de la cour d'appel de la Saskatchewan et fut également chancelier de l'Université de la Saskatchewan. Une fois à la retraite, lui et Decie vécurent à Montréal. En 1985, on a publié un livre sur sa vie. (37) Les gens de Barford doivent sûrement sourire quand ils pensent aux Wards.

DERNIÈRE HEURE
A l'été 2003 en effectuant des recherches, devant mener à un tour de ville guidé, Léandre Gaudreau et Hélène Filion de la Société d'histoire de Coaticook ont découvert que le vieux bureau de poste de Coaticook, n'a pas été érigé en 1886, tel que mentionné dans tous les documents, plaques etc mais que la demande de soumission, pour l'érection de la bâtisse, a été publiée le 17 décembre 1887 dans le Coaticook Observer et que le contrat a bel et bien été accordé à M. Thomas Turner Shurtleff en janvier 1888, selon un article parue dans Le Courrier du 30 janvier 1888 page 1, col. 1. Une découverte importante donc et à ces recherches d'autres révélations du même cru sont à venir... !


NOTES
1. Demers, Louis-Philippe, Sherbooke, Gauvin et Frères Ltée. Sherbrooke, 1969,p. 195-200. Il semble rester très peu de copies de ce livre. Je remercie Erroll Cushing, membre de la Société d'Histoire de Coaticook pour m'avoir permis d'utiliser le sien. 2. Andrews, Lydia C., Three Towns; Norton & Averill, Vermont & Stanhope, Quebec, Sherwin/Dodge Printers, Littleton, N.H. 1986,p.220-223.
3. Struthers, Ed., The wards of Dixville, Quebec, 1967, un article des Archives de la Société d'Histoire de Stanstead. 4. Vu que le livre « Andrews » est encore disponible, j'omets volontairement l'information qui y est contenue. 5. Demers, Sherbrooke, p. 196
6. M. Struthers écrit que Mme Vancamp était originaire d'Angleterre. J'ai noté trois façons d'écrire ce nom. Vancamp par M. Struthers, M. Demers and dans Belden (Illustrated Atlas of the Dominion of Canada), 1881, Historical Sketches of the Eastern Townships, p. x); Vaucamp by B.FHubbard (Forest and Clearings, ; 1874, p.58); et Vankamp dans « Lands Granted By The Crown » (voir note 7, p. 1006)
7. Lands Granted By The Crown In The Province of Quebec From 1763 to 31st December 1890, Imprimé par ordre de la Législature, Charles-Francois Langlois, printer 1891, p. 1006. La cession des terres est enregistrée dans « Book A Grants,, folio 326.
8. Demers, Sherbrooke. P 196
9. Je suis redevable à Naomi Converse, fille d'Arthur et Mabel Ward d'avoir partagé ses souvenirs avec moi au cours des dernières années.
10. M. Struthers mentionne un fils plus âgé George Arthur Howard Ward.
I1. « . . . et dans presque tous les cas où une terre du gouvernement est à vendre, elle est offerte à un prix nominal qui couvre à peine les fiais d'établissement » Belden, Illustrated Atlas of the Dominion of Canada, the Land System of the Dominion of Canada, p. V
12. En 1860, Wm. Tilleard Ward achète 200 acres Lot 10, Rang 2, enregistré ands « book T Sales, p.52. » (Il a payé $300. Le contrat. fut signé par Mr. Alleyn and Mr. Russell.) En 1868, Elizabeth Ward acheta 200 acres, Lot 7, Rang 2, enregistré dans « Book 3, p.163 » Lands Granted by the Crown, p. 1008. 13. Maintenant appelé Chemin Dupont. 14. Morgan, H.J., Éditeur, Canadian Men and Women of the lime. William Briggs, Toronto, 1912, sous le nom de leur gendre Worrel, Clarendon Lamb, p.1186.
15. Dans le secteur plus tard appelé Ladd's Mills.
16. Hylton demeure dans la famille Molony jusqu'à l'automne 1942. La maison, fut détruitepar le, féu en octobre 1925. 17. Elle appelaitson beau-frère « Willie » et son père « Dr. Ward» 18. Sharmon Molony (1903-1995)
19. De bonne d'enfant à domestique
20. Je comprends que Fanny était infirmière pour la famille Ward. Une des taches de Bill consistait à couper le bois pour les nombreux foyers.
21. J'ose espérer que rien n'est perdu dans la double traduction du Dr Ward.
22. M. A. Damon, identifié dans le même rapport.
23. St Cuthbert's, Drew's Mill a été consacrée le 7 octobre 1884 etSt. Paul's de Stanhope le 28, juin 1889, Reisner M.E, Strangers and Pilgrins, Anglican Book Center, Toronto, 1995. P349 and page 373.
24. Church Society Report for Barford and/or Coaticook, Années 1876, 1882, 1895 partagée par l'historienne de Dixville Susan Beaton. Le rapport complet relié; se trouve dans les archives diocésaines de Québec, à l'Université Bishop.
25. Le lieu de sépulture Daniel est mentionné dans le registre du « Barfôrd Church »
26. L'évêque Williams de Québec, après une demande de Mme Arthur Ward, ordonna qu'une clôture soit érigée afin de le protéger.
27. Registres, Strangers and Pilgrins, p. 345.
28, Avec mes remerciements à James Sweeny, Archiviste diocésain de Québec pour son aide dans les recherches sur St. Lawrence.
29. Trinity Church, Cottam & St. Paul's, Essex Historical Notes 1866-1966 and St Paul's, Essex 1882-1982 avec remerciements à Diana Coates, archiviste pour le diocèse Anglican de Huron, 30. Morgan, H.J., Editor, Canadian Men And Women Of The lime, William Briggs, Toronto, 1898, p.1104 31. P 1186-87
32. Cathedral Church Of All Saints, «Anglican Diocesan Centre, Halifax », « Woman's Auxiliary «Anglican Church of Canada, DioceseofNovaScotia. » 1905-1956, p. 1, 2.
33. Gaudreau, Serge, Au fil du temps; Histoire de l'Industrie Textile à Magog 1883-1993, pub 1995, p. 51-52 34. Sullivan, Kenneth H. and Milberry, Larry, Power : Pratt & Whitney Canada Story, published by CANA V Books, Toronto, 1989
35. P 448-49 36. P 514
37. MacEwan, Grant, Frederick Haultain, Western Producer Prairie Books, Saskatoon, 1985

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